Immobilier

Immobilier : quelles sont les tendances de la reprise d’activité ?

Déconfinement et immobilier

Avec le déconfinement, la reprise de l’activité économique s’est également amorcée. Pour les professionnels de l’immobilier, l’Union des syndicats de l’immobilier (UNIS) a publié les grandes tendances qui caractérisent le secteur à la date du 17 juin 2020. Si l’activité immobilière a repris, c’est surtout de façon inégalitaire tant sur le plan de l’exercice de l’activité en lui-même qu’en termes de conclusion de contrat.

80 % de l’activité immobilière en télétravail ou à temps partiel

L’activité des professionnels de l’immobilier a bel et bien repris depuis le début du déconfinement, selon l’Union des syndicats de l’immobilier. Cependant, force est de constater que 80 % des sociétés immobilières continuent de travailler en télétravail ou en activité partielle. 

Dans la catégorie des équipes en télétravail, on retrouve majoritairement les agents immobiliers dont 44 % travaillent à 100 % en télétravail contre 42 % pour les promoteurs-rénovateurs, 15 % pour les experts immobiliers, 14 % pour les administrateurs de biens et 9 % pour les syndics de copropriétés. 

Au titre des équipes qui travaillent en activité partielle, une fois encore les agents immobiliers arrivent en tête. Ils sont 42 % à travailler à 100  % partiellement, contre 21 % pour les promoteurs-rénovateurs, 16 % pour les administrateurs de biens, 8% pour les experts en immobiliers et 7 % pour les syndics de copropriété. 

Un net recul des activités de locations, vente et d’expertise

Le confinement n’a pas épargné les activités de locations, de ventes et d’expertises qui ont connu un certain recul. Un recul qui se justifie par les restrictions de réunion et de circulation. Malheureusement, cela ne s’est pas beaucoup amélioré avec le déconfinement. 

S’il y a du progrès, il reste très infirme et l’impact de cette stagnation sur la concrétisation des actes est considérable. Elles sont très peu nombreuses les entreprises immobilières qui parviennent aujourd’hui à finaliser des actes. Le pourcentage de concrétisation des transactions actuel n’est pas suffisant pour rattraper le retard occasionné par la crise. 

Sur l’ensemble du métier, le rythme d’avant la crise peine à être retrouvé. Dans le domaine de l’expertise, l’activité judiciaire n’a repris que partiellement. En promotion-rénovation, la reprise des chantiers se fait de façon disparate selon les régions. En prime, le secteur subit une hausse des impayés occasionnés par les retards de paiement et accentués par la crise économique. 

Pour les syndics, il est encore complexe de tenir les assemblées générales. Les visioconférences sont utilisées en substitut aux réunions physiques tandis que les votes se font désormais par correspondance. Les syndics professionnels sont plus de 70 % à faire part de l’importance de mettre en place des dispositifs personnalisés à chaque immeuble pour la tenue des assemblées générales.

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